Trade Finance: Financement d'activités commerciales
Aides de travail appropriées
Introduction Trade Finance
La pandémie signifie que les entreprises sont payées moins rapidement par leurs clients ou ne le sont pas du tout dans certains cas, en raison d'une insolvabilité, tandis qu'elles ont elles-mêmes effectué plus tard les paiements à leurs fournisseurs. Voilà qui peut, dans le pire des cas, entraîne des perturbations durables dans la chaîne d'approvisionnement.
Il est en outre évident que les entreprises solides se concentrent sur la sécurisation ou l'augmentation de leurs liquidités afin de se préparer aux impondérables de la pandémie. Cela va souvent de pair avec une certaine réticence à s'engager dans des activités commerciales avec des clients potentiellement moins solvables et/ou touchés par la crise. Ces facteurs ont tous un effet procyclique et n'aident pas à amortir l'impact économique de la crise.
Pertinence du financement du commerce
Les offres de financement du commerce pourraient être utiles pour soutenir les entreprises durant la crise et contribuer à relancer l'activité économique. Les entreprises peuvent accéder à deux offres différentes de ce type du Trade Finance: des fonds de roulement dans le cadre de transactions commerciales internationales ou des outils permettant de réduire les risques de paiement.
Il n'est pas surprenant que la demande de financement du commerce ait fortement augmenté pendant la pandémie. Bien que des chiffres précis fassent défaut, le secteur bancaire représente en temps «normal» environ 10 à 30 % des offres de financement du commerce, tandis que le reste représente le financement du commerce directement entre entreprises (OCDE, 2020). Une autre partie du marché, plus modeste, est desservie par des prêteurs non bancaires, des assureurs-crédits et des agences gouvernementales officielles de crédit à l'exportation. En temps de crise, lorsque la propension des banques et des entreprises à prendre des risques diminue, l'accent est de plus en plus mis sur les gouvernements pour qu'ils fournissent des offres appropriées, comme ce fut le cas lors de la crise financière de 2008 (OCDE, 2020). La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a par exemple augmenté ses limites d'exposition globale de 50 % au cours du premier trimestre 2020.
Le financement du commerce ou les activités de financement du commerce à court terme par les banques sont donc très vulnérables aux crises. De nombreuses banques ont en effet beaucoup souffert dans ce domaine à la suite de la crise du coronavirus. Cette tendance était déjà évidente lors de la dernière crise financière, lorsque les exportations mondiales ont chuté de 40 à 50 %, selon les chiffres du Centre du commerce international. Cependant, des études comme celle de la Chambre internationale de commerce montrent que les banques restent optimistes en la matière. Ce qui est logique puisque le financement du commerce est une source importante de financement pour les entreprises industrielles. On estime que 80 à 90 % du commerce mondial dépend de ce type de financement.
Des études montrent que l'accès aux services de financement du commerce entraîne une plus grande croissance, des marges bénéficiaires plus élevées, une augmentation de l'efficience et de la productivité, ainsi qu’une réduction des risques de faillite.
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