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Triangle de la motivation: Motiver ses collaborateurs

Le mot «motivation» vient de «movere», c’est-à-dire bouger, avancer (en latin). Traduit librement, la question qui se pose est de savoir qu’est-ce qui est si important pour nous que nous soyons prêt à nous bouger.

11/08/2023 De: Rolf Rado, Sue Rado
Triangle de la motivation

Pour qu’un collaborateur fournisse une très bonne prestation, il doit être motivé. 3 conditions sont requises à cet effet, la «capacité de performer», la «possibilité de performer» et la «volonté de performer» – également appelé le Triangle de la motivation. Si l’un de ces composants n’est pas ou que partiellement couvert, le collaborateur ne fournira pas une performance optimale.

Pouvoir et capacité de performer, exemples:

  • Diplômes certificats, etc.
  • Expériences professionnelles
  • Connaissances linguistiques
  • Propriétés et aptitudes personnelles utiles

Être autorisé et possibilité de performer, exemples

  • Infrastructure nécessaire
  • Bonne ambiance dans l’entreprise
  • Travail varié
  • Relation avec le supérieur hiérarchique/l’équipe
  • Possibilités de développement
  • Salaire correct

Vouloir et capacité de performer, exemples:

  • Plaisir au travail
  • Chances de développement personnel
  • Conviction de fournir une contribution majeure
  • Adapté aux propres valeurs, objectifs, etc.

Possibilités d’un supérieur hiérarchique

Un supérieur hiérarchique dispose de nombreuses possibilités à partir des deux «coins pouvoir et être autorisé», par exemple:

Pouvoir:

  • Organiser des perfectionnements professionnels
  • Autoriser un stage/une rotation de poste
  • Coaching intensif par l’adjoint

Être autorisé:

  • Intensifier les rencontres dans l’entreprise
  • Améliorer le flux de communication et d’information
  • Bonus spécifique pour les prestations supplémentaires

Si un supérieur hiérarchique atteint une amélioration dans ces deux domaines, il a certainement une influence sur le «vouloir» – même si elle reste limitée!

Dans le «vouloir», par contre, cela est plus difficile. Si le travail proposé et les souhaits du collaborateur ne concordent pas, les supérieurs voient rapidement leurs mains liées. La plupart du temps, le travail n’est modifiable que de manière limitée – lorsqu’il devient impossible de donner du plaisir au collaborateur, le chef (et ensuite le collaborateur) aura un problème.

Conclusion

Le supérieur hiérarchique dispose de plusieurs possibilités et domaines d’influence qu’il va, espérons-le, utiliser et il sera prêt à donner une 2e chance au collaborateur. Si le collaborateur ne possède pas la motivation de base pour effectuer ses tâches, autrement dit, si aucune «motivation intrinsèque» n’existe, la situation deviendra tôt ou tard problématique et elle aura ensuite des conséquences.

Réflexion essentielle: les collaborateurs peu motivés rendent généralement des travaux moins bons ou en quantité réduite – ce qui plombe le reste de l’équipe. Expérience faite, une équipe ne le supporte pas longtemps et cela va déboucher rapidement sur des conflits en son sein.

    Attention Triangle de la motivation

    Dans la pratique, il arrive souvent que le chef tire de toutes ses forces sur les registres «pouvoir» et «être autorisé» – alors que le reste du chemin est laissé au collaborateur. Pour s’apercevoir ensuite, quelques mois plus tard, que rien n’a changé dans la situation de base et que le collaborateur n’a pratiquement fourni aucune contribution de son côté. En dépit du fait que, malgré que beaucoup de temps et sans doute beaucoup d’argent ont été investi pour améliorer la situation.

    Il est donc important de définir précisément avec le collaborateur ce que doivent être sa contribution et celle du supérieur hiérarchique. Il est également normal de décider d’un cadre temporel et de critères de mesure par rapport aux changements espérés avec lesquels ceux-ci pourront être identifiés.

    Quelques astuces d’auto-motivation (il faut aussi une certaine force d’entraînement)

    • Clarté sur ses propres objectifs (privés et professionnels)
    • Avoir conscience de quelle valeur le travail a dans sa propre vie/devrait avoir
    • Connaître ses propres motivations par rapport à ses propres tâches
    • Savoir quels sont ses propres «boutons de motivation» (est-ce réellement l’argent …?)
    • Récompenser des propres efforts et des résultats obtenus
    • Veillez aux propres croyances et au dialogue interne destructif avec soi-même
    • Savoir quelle pression temporelle fait du bien et axer la planification sur celle-ci
    • Renforcer les objectifs par des mesures claires
    • Optimiser la propre gestion du temps et sa propre technique de travail
    • S’engager en public par rapport à des choses importantes
    • Rechercher un partenaire d’entraînement qui soit motivant
    • Fêter les succès …
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