État d’esprit: Influer positivement l’humeur grâce à la gestion du corps
Aides de travail appropriées
Vous apprendrez ci-après comment vous pouvez améliorer et changer sensiblement votre état d’esprit en quelques secondes ou minutes et pouvoir maîtriser ainsi vos émotions. Mais avant de voir en détail comment cela peut fonctionner, une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle est que le seul endroit où vos humeurs sont produites se trouve entre vos deux oreilles. La seule et unique chose qui forme, produit et vit son humeur, c’est vous-même.
La mauvaise nouvelle est que vous êtes aussi libre dans le choix de vos humeurs et que vous êtes lié aux conséquences de ces mêmes humeurs produites par votre cerveau. Celui qui a des pensées négatives et les nourrit ne manquera pas de ressentir immédiatement les effets des sentiments négatifs générés par ces pensées négatives.
Maintenant, que pouvez-vous faire pour changer rapidement votre état d’esprit, et ce, au moment même où vous le voulez? Il existe grosso modo deux leviers que vous pouvez actionner pour gérer votre humeur, à savoir:
- 1er levier: l’ensemble de vos facteurs corporels
- 2e levier: la focalisation de vos pensées et de leur représentation
1. L’ensemble de nos facteurs corporels
Notre humeur est pour l’essentiel influencée par l’ensemble de nos facteurs corporels, à savoir: le sommeil, l’alimentation, l’alcool, les médicaments, la gestion du stress et la fatigue corporelle, etc. Ces éléments ne sont que des exemples de facteurs qui infl uent physiologiquement sur notre état d’esprit. Voici deux conseils qui vous permettront d’utiliser au mieux le «levier physiologique» pour changer d’état d’esprit.
Gestion du corps
Regardons brièvement la recette appliquée pendant des millénaires par l’Etat, l’Eglise et l’armée pour infl uer sur l’état d’esprit. Si vous voulez toucher des gens sur le plan émotionnel, prescrivezleur tout d’abord un exercice physique ad hoc. Au militaire, le soldat que vous êtes va en conséquence adopter une attitude spécifi que; à l’église, les croyants vont s’agenouiller ou s’asseoir inconfortablement, tandis que les participants d’un séminaire de motivation grimperont sur les chaises ou marcheront sur un tapis de braises.
Lorsque vous regardez des gens qui n’ont pas le moral, leur tête est-elle droite ou penchée? Regardent-ils droit devant eux ou leurs yeux sont-ils tournés vers le sol? Leurs épaules sontelles droites ou sont-elles penchées en avant? Leur respiration est-elle profonde ou superfi cielle? La commissure des lèvres est-elle droite ou dirigée vers le bas? Vous avez certainement répondu «juste» à toutes ces questions. Essayez d’adopter vous-même ces attitudes si vous le souhaitez … puis dites-vous la chose suivante: «je suis un gagnant né, plein de confi ance et de force!»
Si cela ne fonctionne pas aussi bien que prévu, changez votre attitude et vous remarquerez tout de suite la différence. Celui qui a l’habitude d’avoir une attitude systématiquement craintive aura également toujours le sentiment d’avoir peur. Adoptez donc toujours une attitude résolument dynamique!
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Les recherches menées par Amy Cuddy de la Harvard Business School attestent des résultats!
Rire pendant 60 secondes Rire et sourire, c’est bon pour l’humeur, nous le savons tous. Voyons donc pourquoi nous rions. Normalement, nous enregistrons un stimulus auditif ou visuel, qui est ensuite transmis au cerveau. Un cerveau qui va «interpréter» ce qui a été perçu par les yeux ou les oreilles, et le trouvera «drôle» ou pas, selon que cette représentation correspond à nos expériences et programmes. Enfin, le cerveau actionne les neurotransmetteurs correspondant et donne le signal du «rire».
On peut également inverser le processus et «duper» notre cerveau: souriez – devant un miroir si possible – pendant 60 secondes au moins. La fonction mimique du sourire va solliciter certains points nerveux qui transmettront au cerveau l’information que vous souriez … une forme particulière de confirmation de l’ordre donné.
Notre cerveau reçoit donc une information selon laquelle on rit conformément à l’ordre donné, mais est quelque peu confus étant donné qu’il n’a envoyé aucun signal dans ce sens. Comme notre cerveau fonctionne toutefois quasiment en «mode automatique», il actionne maintenant – mieux vaut tard que jamais – les neurotransmetteurs correspondants. Le résultat est le même dans les deux cas: notre humeur s’améliore sensiblement en seulement une minute!
2. Focalisation du contenu de la pensée et sa représentation
Le deuxième facteur qui infl ue beaucoup sur notre humeur est notre focalisation – c’est-à-dire le contenu de pensée qui nous occupe ici et maintenant – et la manière dont nous nous représentons ces pensées. Deux conseils encore à ce propos.
Changer de perception
Changer de perception consiste pour l’essentiel à infl uencer positivement nos pensées – qui produisent justement l’humeur négative, à changer notre focalisation. Imaginez que vous avez un problème plus ou moins «gros». Quelle importance de dernier aura-t-il pour vous dans 2, 5 ou 10 ans? Trouvez-vous amusant de vous sentir «mal», «démotivé», etc. ou ne serait-il pas préférable de transformer ces pensées négatives en pensées positives, par exemple comme suit: «essayons d’abord …» ou «que puisje bien gagner dans cette situation?» Le simple fait de vous pencher sur ces questions de changer la perspective stoppera relativement vite le fl ux de pensées négatives et provoquera un changement d’état d’esprit qui vous fera vous poser la question libératrice «que vais-je pouvoir en tirer?»
Entraîner ses émotions
C’est une chose que d’être de bonne humeur lorsque tout va bien, c’en est une autre que d’être à tout moment en mesure de changer ses émotions et, si possible, «sur simple pression d’un bouton».
Les acteurs sont particulièrement doués pour le faire: ils s’imaginent dans la situation voulue et se mettent à pleurer, à rire ou à se mettre en colère. Nous pouvons déjà tirer un premier bilan: la lamentation pour devenir pleurnicheur, la peur pour devenir peureux et l’auto- compassion pour se sentir dans la peau d’un agneau qu’on conduit à l’abattoir!
Votre vie est ce que vos pensées en font. Demandez-vous donc plus souvent ce qui vous amuse, vous enthousiasme et vous rend heureux, les situations drôles que vous avez vécues, etc. Savez-vous quand une mesure thérapeutique commence à fonctionner? Lorsqu’on parvient à faire sortir le client de son «rôle de victime» (je suis impuissant, je ne peux de toute façon rien faire) et à l’amener à agir en «complice» pleinement performant.
Profitez donc toujours des possibilités qui vous sont offertes d’agir positivement et qui vont dans le sens de vos objectifs, et exercez-vous comme un acteur à transformer à tout moment une mauvaise humeur en une attitude positive. Etablissez à cette fi n une liste avec au moins 10 possibilités que vous avez pour «être bien». Si vous pensez maintenant que ce serait malhonnête et qu’il faudrait rester tel que vous êtes, alors réfl échissez plus loin: voulez-vous vraiment être un gagnant et prendre votre vie et votre réussite en main? Alors vous devriez absolument passer du statut de propriétaire (de votre cerveau) à celui d’utilisateur!